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La petite maison dans la grande ville
6 avril 2013

De la croissance infinie

L'ampleur du monde moderne est telle qu'il a fait exploser les cellules de notre société. En leur applicant des lois mathématiques primaires de multiplications, on a rendu instables ces mêmes sociétés. On peut faire grandir à l'infini un cristal de quartz sans qu'il se désagrège si son milieu extérieur reste riche en éléments de construction. Il n'en est pas de même d'une société d'êtres vivants, d'êtres pensants, d'êtres mouvants, autonomes et instables par nature.

Les tecnhologies, les industries et les télécommunications "de masse" ont fait sensiblement gonfler notre bulle sociale originelle. On ne pense plus à l'échelle d'un clan, d'une caverne, d'un vaillage, ni même d'une ville ou d'un pays. On pense à échelle mondiale, planétaire. Notre génome n'a pas changé, il est toujours conçu par et pour la vie en petite société, un clan dans lequel chacun a un rôle précis, où tous se connaissent, peuvent communiquer, partager leurs peurs, leurs croyances, leurs espoirs, s'aider et partager leurs ressources. A l'échelle de la caverne.

L'atome d'uranium est un des plus gros atome qu'on ait trouvé dans la nature. Si on veut le faire grossir encore, en le bombardant de neutrons, sa structure devient instable, il se scinde en 2 atomes plus petits, plus stables. C'est l'explosion nucléaire.

Il est un niveau de croissance au-delà duquel, visiblement, nul corps matériel soumis aux contraintes terrestres ne peut accèder. Il n'existe aucun être vivant connu sur Terre à croissance infinie ou immortel. La stabilité et la corissance éternelle ne semblent pas à notre portée. Alors peut-être faut-il cesser de vouloir être plus gros que le boeuf et revenir à une échelle plus stable. Plus humaine. Sans heurts, avant l'explosion.

 

 

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